Fiche technique
Réal(s) : Jonathan Demme
Date : 23/12/1993
Durée : 125 minutes
Pays : Etats-Unis
Genre(s) : Drame
7.4
des scènes, des propos ou des images peuvent heurter
Synopsis
Avocat brillant au sein du premier cabinet juridique de Philadelphie, Andrew Beckett se voit confier par son patron, Charles Wheeler, l’une des plus grosses affaires de la maison. Rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais le bruit court bientôt qu’il est atteint du sida. Peu après, il est licencié pour faute professionnelle. S’appuyant sur la loi contre les discriminations, Andrew décide d’intenter un procès à son ancien employeur et confie ses intérêts à un jeune avocat noir, Joe Miller, dont il ébranle peu à peu les préjugés et le conformisme1.
Quel lien avec le féminisme / le genre ?
Philadelphia met en lumière la dynamique de pouvoir patriarcale et les stéréotypes de genre à travers ses personnages masculins principaux, tout en minimisant les voix féminines. Bien que le film ne traite pas explicitement du féminisme, il soulève des questions sur les normes de genre et la discrimination intersectionnelle, des thèmes chers aux études féministes.
L’avis de la rédac
« Philadelphia est un film qui m’a particulièrement marquée, notamment par sa bande originale la chanson Streets of Philadelphia de Bruce Springsteen. Ce morceau accompagne magnifiquement l’atmosphère du film et ne m’a pas quittée pendant des jours après avoir regardé ce drame.
Une scène qui m’a frappée est celle de la première interaction entre Andrew Beckett et Joe Miller. Par ses silences, regards, gestes, Denzel Washington réussit à transmettre la réserve, le dégoût et la peur de son personnage face au sida. J’ai particulièrement apprécié la sensibilité avec laquelle est dépeinte l’incompréhension, la peur face au sida, mais également les répercussions sociales et la discrimination. »
Ségolène, stagiaire chez la ReF media