La revue scientifique internationale « The Lancet » a publié une enquête de santé publique inédite menée sur 273 demandeuses d’asile à Marseille, corrélant la migration et la violence sexuelle dont elles sont victimes.
Les femmes les plus touchées par le risque d’être victime d’un viol sont celles qui n’ont pas de logement ou qui sont mal hébergées, qui n’ont pas de compagnons et qui ont déjà subi des violences.
« Je n’ai pas envie de hiérarchiser, mais les violences que subissent les femmes demandeuses d’asile, c’est trois fois plus horrible que les hommes. Ils subissent aussi des violences, mais ce n’est pas systémique, ils n’ont pas le vagin mutilé à 6 ans, ou le viol comme passage presque inévitable de la migration. » Jérémy Khouani, docteur, Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
En Europe, en 2021, les femmes représentent 31 % des demandeurs d’asile.
Sources : Hugo Décrypte, Le Monde