Le Hamas aurait refusé la libération de femmes otages pour ne pas qu’elles “racontent ce qui leur est arrivé pendant leur détention”, selon Matthew Miller, un responsable américain cité par Libération. Ces femmes auraient possiblement été victimes de violences sexuelles. (Hugo Décrypte)
À propos de l’usage du viol comme arme de guerre dans le conflit israëlo-palestinien, la revue La Déferlante a interrogé Céline Bardet, juriste, spécialiste des violences sexuelles dans les conflits armés. En voici un extrait :
Y a‑t-il un historique de violences sexuelles dans le conflit israélo-palestinien ?
« Non, c’est le seul au monde où – jusqu’ici en tout cas – l’usage systématique et massif des violences sexuelles comme arme de guerre n’a pas été prouvé. Ce qui n’empêche pas que des viols aient pu être commis par l’armée israélienne et que les violences sexuelles soient utilisées comme méthode de torture. Contrairement à d’autres armées du monde, l’armée israélienne a un système disciplinaire extrêmement strict et éprouvé, avec des formations sur ces questions. Quant au Hamas, si ses membres n’ont pas commis de violences sexuelles dans le passé, c’est aussi parce que la religion juive se transmet par la mère. Violer une femme juive représenterait « le risque » d’une filiation religieuse. »
La Déferlante
Un rapport des Nations Unies du 19 février 2024 témoigne des violences subies par les femmes et filles palestiniennes.