Mardi 24 octobre, les Islandaises ont fait grève pour lutter contre l’écart de salaire entre les hommes et les femmes et contre les violences sexuelles et sexistes.
Cette grève a pour but de “paralyser la société afin d’attirer l’attention sur l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes et sur les violences sexuelles et sexistes largement répandues dans le pays” The Guardian.
La Première ministre écologiste et féministe ajoute que la lutte contre “laviolence fondée sur le genre” est “une priorité pour [son] gouvernement”. En 1975, la “toute première kvennafri (‘journée de congé des femmes’) avait mobilisé 90 % des Islandaises” et conduit “à des changements décisifs, notamment l’élection de la première femme présidente à la tête d’un pays”. (The Guardian)
Bien que l’Islande soit en tête du classement international en matière d’égalité des genres, selon le Forum économique mondial, “pour la 14e année consécutive”, les femmes sur l’île “gagnent toujours 21 % de moins que les hommes, indique le quotidien britannique, et plus de 40 % d’entre elles ont subi des violences sexistes ou sexuelles”. (Courrier International, The Guardian)
Sources : Hugo Décrypte, Courrier International, The Guardian